Autorisation d’urbanisme
la Ville de Quintin est protégée au titre des monuments historiques. A ce titre, il est vivement conseillé de s’assurer de la conformité de son projet avant le dépôt des autorisations nécessaires et la réalisation des travaux.
Fiche pratique
Droit à l'image et respect de la vie privée
Vérifié le 27/05/2021 – Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Le droit à l'image permet d'autoriser ou de refuser la reproduction et la diffusion publique de votre image. Toutefois le droit à l'image est limité par le droit à l'information. Vous pouvez demander le retrait d'une image au responsable de sa diffusion. En cas de refus, vous pouvez saisir le juge. Vous pouvez porter plainte en cas d'atteinte à votre vie privée.
Le <span class="miseenevidence">droit à l'image</span> permet d'autoriser ou de refuser la reproduction et la diffusion publique de votre image.
Par ailleurs le <span class="miseenevidence">droit au respect de votre vie privée</span> permet d'autoriser ou de refuser la divulgation d'informations concernant votre vie privée.
À noter
vous avez aussi droit à la protection de votre image en tant que <a href="https://www.quintin.fr/autorisation-durbanisme/?xml=R50717">donnée personnelle</a>. Dans ce cadre, vous pouvez <a href="https://www.quintin.fr/autorisation-durbanisme/?xml=F2024">demander la suppression d'une photo sur un site internet</a>. C'est ce qu'on appelle le droit à l'effacement ou <span class="expression">droit à l'oubli</span>.
Le droit à l'image appartient à la personne concernée. Toutefois, l'autorisation des parents est nécessaire pour un mineur.
- Pour une personne majeure
- Pour une personne mineure
- Pour une personne décédée
Il est nécessaire d'avoir <span class="miseenevidence">votre accord écrit</span> pour utiliser une image où vous êtes <span class="miseenevidence">reconnaissable</span> (diffusion, publication, reproduction ou commercialisation).
L'image peut être une photo ou une vidéo.
Dans le cas d'une image prise dans un <span class="miseenevidence">lieu privé</span>, votre autorisation est nécessaire si vous êtes reconnaissable : vacances, événement familial, manifestation sportive, culturelle…
Dans le cas d'une image prise <span class="miseenevidence">dans un lieu public</span>, votre autorisation est nécessaire si vous êtes <span class="miseenevidence">isolé</span> et <span class="miseenevidence">reconnaissable</span>.
L'image peut être diffusée via la presse, la télévision, un site internet, un réseau social…
En pratique, le photographe/vidéaste doit obtenir votre <span class="miseenevidence">accord écrit</span> avant de diffuser votre image.
Il ne peut pas se contenter de votre consentement à être photographié ou filmé.
Votre accord doit être <span class="miseenevidence">précis</span> : sur quel support est diffusé l'image ? Dans quel objectif ? Pour quelle durée ?
Votre accord est également nécessaire si votre image est réutilisée dans un but différent de la 1<Exposant>ère</Exposant> diffusion.
Toutefois le droit à l'image est limité par le <span class="miseenevidence">droit à l'information</span>, le <span class="miseenevidence">droit à liberté d'expression</span> et la <span class="miseenevidence">liberté artistique et culturelle</span>.
Ainsi, <span class="miseenevidence">votre accord n'est pas nécessaire</span> pour diffuser certaines images à condition que votre <span class="miseenevidence">dignité</span> soit respectée et votre image ne soit pas utilisée dans un <span class="miseenevidence">but commercial</span>.
Par exemple :
- Image d'un groupe ou d'une scène de rue<span class="miseenevidence"> dans un lieu public si aucune personne n'est individualisée et dans la limite du droit à l'information</span>.
- Image d'un<span class="miseenevidence"> événement d'actualité</span> ou d'une <span class="miseenevidence">manifestation publique</span> dans la limite du droit à l'information et à la création artistique.
- Image d'une <span class="miseenevidence">personnalité publique dans l'exercice de ses fonctions si le but de l'image est d'informer</span> (un élu par exemple).
- Image illustrant un <span class="miseenevidence">sujet historique</span>.
À savoir
si l'état d'une personne protégée (curatelle ou tutelle) ne lui permet pas de prendre une décision éclairée, la personne chargée de sa protection doit saisir le juge ou le <a href="https://www.quintin.fr/autorisation-durbanisme/?xml=R12897">conseil de famille</a>.
L'autorisation des parents (ou du <a href="https://www.quintin.fr/autorisation-durbanisme/?xml=R52001">responsable légal</a>) doit obligatoirement être obtenue <span class="miseenevidence">par écrit</span>.
Il n'y a pas d'exception, y compris pour le journal et l'intranet d'une école.
Pour un groupe d'enfants, l'autorisation écrite des parents de chaque enfant est obligatoire.
Par ailleurs, la diffusion de l'image d'un enfant de moins de 16 ans dont l'activité relève d'une relation de travail est réglementée (<span class="expression">enfant influenceur</span>). Les parents doivent demander une autorisation de l'inspection du travail avant de mettre en ligne une vidéo dont le sujet principal est leur enfant.
Le proche d'une personne décédée peut contester la reproduction de son image si cette image lui cause un préjudice.
Par exemple, atteinte à la mémoire du défunt.
Si votre image a été diffusée sans votre autorisation, vous pouvez contacter l'auteur de sa diffusion : photographe, vidéaste, organisme (spot publicitaire, clip musical…).
En cas de refus de retirer votre image, vous pouvez saisir le juge, y compris <a href="https://www.quintin.fr/autorisation-durbanisme/?xml=F1378">en urgence</a>, pour obtenir le retrait de l'image.
Vous pouvez aussi demander des <a href="https://www.quintin.fr/autorisation-durbanisme/?xml=R12532">dommages-intérêts</a> et le remboursement des frais d'avocat.
Vous pouvez porter plainte si vous avez été photographié ou filmé dans un lieu privé sans avoir donné votre accord.
Vous pouvez aussi porter plainte si cette photographie ou ce film est publié sans votre accord et que cette publication porte atteinte à votre vie privée.
- Sur place
- Par courrier
Vous devez vous adresser à un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie de votre choix.
Où s’adresser ?
La réception de la plainte ne peut pas vous être refusée.
La plainte est ensuite transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.
Vous pouvez porter plainte directement auprès du procureur de la République. Il faut envoyer une <a href="https://www.quintin.fr/autorisation-durbanisme/?xml=R11469">lettre sur papier libre</a> au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
La lettre doit préciser les éléments suivants :
- État civil et coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone) du plaignant
- Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction
- Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)
- Noms et adresses des éventuels témoins de l'infraction
- Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice
- Documents de preuve : certificats médicaux, arrêts de travail, factures diverses, constats ….
- Volonté de se constituer partie civile
Modèle de document
Porter plainte auprès du procureur de la République
Direction de l'information légale et administrative (Dila) – Premier ministre
Où s’adresser ?
Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre simple. Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal. Dans tous les cas, un récépissé vous sera remis dès que les services du procureur de la République auront enregistré votre plainte.
- Cas général
- Image à caractère sexuel
Photographier ou filmer une personne dans un lieu privé ou transmettre son image, sans son accord, est sanctionné d'un an d'emprisonnement et de <span class="valeur">45 000 €</span> d'amende.
Publier la photo ou la vidéo sans l'accord de la personne est sanctionné d'un an d'emprisonnement et de <span class="valeur">15 000 €</span> d'amende.
Photographier ou filmer une personne ou transmettre son image, sans son accord, lorsque l'image a un caractère sexuel, est sanctionné de 2 ans d'emprisonnement et de <span class="valeur">60 000 €</span> d'amende.
Diffuser cette photo ou cette vidéo, même si elle a été obtenue avec l'accord de la personne, est également sanctionné. C'est la pratique du <span class="expression">revenge porn</span>. La sanction est de 2 ans d'emprisonnement et de <span class="valeur">60 000 €</span> d'amende.
-
Code civil : articles 7 à 16-14
respect de la vie privée (article 9)
-
Code pénal : articles 226-1 à 226-7
Atteinte à la vie privée
-
Code pénal : articles 226-8 à 226-9
Atteinte à la représentation de la personne
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Code de procédure civile : articles 484 à 492-1
Procédure de référé
Questions ? Réponses !
Et aussi
-
Fichiers informatiques et données personnelles
Papiers – Citoyenneté
-
Caméras de surveillance sur la voie publique et dans les lieux ouverts au public
Papiers – Citoyenneté
©
Direction de l’information légale et administrative
comarquage developpé par baseo.io
Aides aux travaux
Au travers du PAP vous pouvez bénéficier d’une aide de la Région Bretagne pour des travaux de rénovation de votre habitations (fenêtres, toiture, façade,…). Le montant de l’aide s’élève à 15 % du montant des travaux (montant minimum de travaux pris en compte : 5 000€). Les travaux devront être conformes à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France et employer des matériaux traditionnels (bois, pierre,…).
N’hésitez pas à venir vous renseigner en mairie.
Accès aux aides de la Région Bretagne
Documents du PLU en pdf
- Règlement : pièces écrites
- Rapport de présentation
- Orientation d’aménagement
- Projet d’aménagement et de développement durable
- Servitudes d’utilité publique
- Eléments de l’enquête publique
- Eléments de concertation
- Droit de préemption urbain
- Avis des personnes publiques associées sur le projet de PLU
- Plan du zonage d’assainissement
- Plan du réseau d’eau potable zone urbaine
- Ensemble des plans en NB
- Rapport du commissaire enquêteur (nov-déc. 2020)
- Conclusion du commissaire enquêteur